La dictature du CSA pour les petits candidats


En Novembre 2015, le député socialiste Bruno Le Roux déposa à l'Assemblée Nationale une proposition de loi concernant la modernisation des règles applicables à l'élection présidentielle. 


Bruno Le Roux, cet homme qui restera dans les annales de l'histoire politique française pour être le Ministre de l'intérieur le plus fugace de toute la Ve République (trois mois en poste) puisqu'il vient d'être contraint de démissionner après les révélations de la presse qui exposa la semaine dernière qu'il avait employé ses deux filles, encore lycéennes à l'époque, à l'Assemblée Nationale comme assistante parlementaire pendant 7 ans. Avec 25 CDD cumulés, ses deux filles ont touché durant ces sept années une somme totale de 55 000 euros. 

La loi socialiste qu'il déposa en novembre 2015 n'avait probablement pour réel motif que de désavantager encore plus les petits candidats pour l'élection de 2017. Le 24 mars 2016, une poignée de députés (seulement 11 sur 577) ont adopté en nouvelle lecture la proposition de loi socialiste modifiant profondément les "règles applicables à l'élection présidentielle". Onze députés peuvent, sans le moindre accord du peuple et donc de manière purement antidémocratique, modifier les règles qui vont concourir à faire élire le Président de la France, bienvenue en dictature!



Là où durant les trois semaines qui allaient de la publication de la liste des candidats à la présidentielle au début de la campagnes officielle, les radios et les télévisions étaient contraintes à l'égalité des temps de parole entre les concurrent, la nouvelle loi fait que les médias ne sont désormais plus tenus de respecter l'égalité de temps de parole entres les candidats et peuvent désormais attribuer leur temps de parole en fonction de sondages de popularité. L'égalité de temps de parole pour les candidats (qui n'a d'ailleurs jamais existé) s'est donc transformé en "principe d'équité en fonction de la représentativité des candidats et de la contribution de chacun à l'animation du débat électoral". C'est cette loi qui a ramené à deux semaines au lieu de cinq la période de stricte égalité de temps de parole entre candidats sur les médias audiovisuels.é

Avant le début officiel de la campagne présidentielle qui ne dure plus que 15 jours, les médias respectent donc ce que l'on appelle l'équité de traitement médiatique qui est imposée par le CSA ; ce gendarme du temps de parole est en réalité un organisme partisan absolument non démocratique. Une fois la campagne "commencée", c'est à dire passé le 10 avril, les médias seront tenus à l'égalité stricte entre les candidats. Malheureusement, nous savons tous très bien que l'égalité stricte seulement 15 jours avant l'élection ne sert à rien et a déjà quasiment scellée le sort des élections pour les petits candidats puisque le système de l'équité utilisé jusqu'à lors durant tout le reste de la campagne les dessert profondément.

"L'équité" du traitement médiatique du CSA n'offre aux candidats qu'un temps de présence à l'antenne correspondant à la représentativité de leur parti. On est donc ici sur de la proportionnalité et absolument pas sur de l'équité qui est un terme désignant une forme d'égalité de traitement envers tous (équité vient du latin aequitas qui signifie d'ailleurs égalité). Comme à chaque nouveau stratagème pensé par les puissances, c'est la loi du plus grand nombre qui l'emporte (tyrannie de la majorité). Privilégier un gros candidat en le laissant s'exprimer des centaines d'heures de plus à la télévision ou sur les ondes qu'un petit candidat parce qu'il mobilise visiblement le plus grand nombre de gens est injuste et absurde pour deux raisons. Premièrement, les gens en question se mobilisent en plus grand nombre pour un gros candidat précisément parce qu'ils ont pu majoritairement l'entendre dans les médias. C'est donc en réalité le serpent qui se mort la queue et on voit que ce système mis en place par les puissants n'avantages que les puissants. Deuxièmement si un gros candidat est déjà connu, l'accent devrait alors mettre mis, dans un soucis réel d'égalité et de démocratie, sur les petits candidats à qui l'on devrait accorder un temps de parole bien plus important que les gros afin de se présenter, de s'expliquer et de convaincre. Les gros candidats sont déjà connus des citoyens et peuvent se permettre d'avoir plus de moyens, plus de budgets donc plus de meeting et réunir et toucher une masse plus importante de gens. Si les médias étaient juste et  impartiaux, ce qui devrait au moins être le cas des médias appartenant à l'Etat dans une véritable démocratie, leur devoir serait de contrebalancer les prises de parole forcément plus conséquentes des gros candidats pour offrir une large audibilité aux petits candidats afin que les français puissent choisir en réelle connaissance de causes. Malheureusement comme chacun sait, les gens au pouvoir ont bien d'autres desseins en tête et c'est d'ailleurs pour ça qu'ils ont créée cette loi. Laisser s'exprimer d'avantages un candidat par rapport à un autre n'est pas seulement absurde ou injuste, c'est également contraire à la Constitution de la République qui ne fait aucune distinction entre les candidats.



Si ce mode de pensée avait été mis en place dès le départ de la Ve République, les partis actuels n'auraient absolument pas la même représentation, les mêmes scores et le même nombre d'adhérents. Je rappelle que la droite sous De Gaulle et même avant lui pendant la IVe République n'avait aucune existence au Parlement. La droite est arrivée sous Giscard et encore plus avec la rivalité de ce dernier avec Chirac qui était son premier Ministre. Si les médias avaient accordé aux mouvements et aux candidats de droite lorsqu'ils ont émergé une couverture médiatique corrélée à la représentativité de leur parti de l'époque laissez moi vous dire qu'ils auraient eu le temps de parole que l'on accorde aujourd'hui à Philippe Poutou. Il suffit pour s'en rendre compte de regarder la date de création des grands partis politique français. Le Parti Socialiste est né en 1905 sous l'impulsion de Jean Jaurès, le Parti Communiste est né en 1920 au Congrès de Tours, le Rassemblement pour la République (le RPR), premier véritable mouvement de droite est quant à lui né en 1976. Rien à voir le gaullisme originel d'ailleurs qui n'était pas du tout de droite. Au départ le gaullisme est tout simplement un mouvement d'hommes venus de tous les horizons politiques qui ont décidé de se rassembler autour d'un leader charismatique et de son action, le général Charles de Gaulle. De son vivant, de Gaulle avait d'ailleurs réussi à rassembler tous les français dans un mouvement d'unité nationale (comme le rappelle ici très justement la présidente de l'Institut Internationale de Géopolitique Marie-France Garaud ici). A cette époque, les différentes sensibilités politique du gaullisme s'effaçaient devant l'arbitrage du général de Gaulle mais lorsque ce dernier ne fut plus là, les différentes formes de gaullisme s'affrontèrent directement et c'est là qu'apparu ce que l'on appelle depuis lors la droite. 

Au dessus des clivages politiques droite/gauche 

Le seul parti politique aujourd'hui au dessus du clivage politique gauche/droite et qui rassemble tous les français comme l'était celui du le RPF de de Gaulle (Rassemblement du peuple français), c'est l'Union Populaire Républicaine (l'UPR) de François Asselineau (voir ici) qui a été classé par le Ministère de l'Intérieur en "Listes Diverses", c'est à dire au dessus des clivages politiques droite/gauche. Le Ministère de l'Intérieur est le seul organisme habilité à classifier les idéologies des partis politiques. L'UPR est le seul parti politique fondé par un non professionnel de la politique et le seul parti n'ayant jamais, par soucis d'indépendance, contracté un emprunt bancaire.

Malgré un silence et un boycott total de la part des médias pendant plus de 10 ans, l'Union Populaire Républicaine compte désormais plus de 22 000 adhérents avec une moyenne de 300 nouveau adhérents par jour. La dynamique de ce parti est assez phénoménale (qui plus est sans couverture médiatique) puisqu'il a fallu 5 ans à l'UPR pour fédérer 1000 adhérents et qu'avec seulement 5 ans supplémentaires le parti regroupe désormais plus de 22 000 adhérents. Au 1er avril 2017, l'UPR compte d'ailleurs parmi tous ces adhérents 1392 adhérents français expatriés. C'est le seul parti politique à pouvoir revendiquer des adhérents français dans 102 pays du monde.

En seulement 10 ans d'existence, ce parti a donc réussi par la seule force des conférences de son président à travers toute la France et l'acharnement politique de ces militants à convaincre leur entourage à se hisser à la quatrième place des partis politiques en terme d'adhérents derrière trois partis existants respectivement depuis 117 ans pour le Parti socialiste, 41 ans pour le premier mouvement de droite et 45 ans pour le Front National. Le site de l'UPR est d'ailleurs le premier site de parti politique consulté aujourd'hui par les citoyens sur Internet.

La courbe définissant parfaitement une croissance exponentielle.


La manipulation politique du CSA sur l'élection présidentielle

La décision du CSA concernant l'importance qu'elle accorde aux candidats se prend nous dit-on en fonction des scores annoncé par les sondages (d'instituts non démocratique et bien souvent partisans qui peuvent faire dire ce qu'ils veulent), du nombre d'élus du parti du candidat dans les institutions, des résultats aux élections précédentes, de leur implication sur le terrain (meeting, déplacement, réunions publiques, participation à des débats) et même soit disant du buzz qu'il peut générer sur internet. Si le buzz sur Internet, les conférences et les déplacements changeaient quoique ce soit au traitement d'un petit candidat laissez-moi vous dire que François Asselineau avec ses 10 millions de vue youtube  et ses centaines de conférences à travers toute la France depuis 10 ans devrait être celui qui a le droit au plus grand temps de parole! En réalité tout ceci n'est que pure manipulation provenant de l'oligarchie puisque les recommandations du CSA pour la prise en compte du temps de parole n'a commencé à s'appliquer qu'à partir du 1er février 2017 alors que les élections primaires des partis des Républicains et du Parti Socialiste ont monopolisé le débat politique pendant des mois! On peut même aller jusqu'à dire un an et huit mois puisque l'on trouve déjà des articles de presse de juin 2015 traitant par exemple de la primaire républicaine.

Les primaires

C'est à partir de 2011 que la première élection d'une primaire a été ouverte en France à l'ensemble de électeurs inscrits sur les listes. Les partis politiques en manque d'argent ont vite réalisé que la manne à se faire avec les primaires n'était absolument pas négligeable et que cela leur permettait du même coup de monopoliser le débat médiatique pendant plusieurs semaines. Pour sa première primaire en 2011, le PS a quand même réussi l'incroyable exploit d'être déficitaire malgré l'argent engrangé.




Comme je l'ai souligné, les primaires ne sont bien entendu absolument pas concernées par les recommandations du CSA concernant les temps de parole puisque aucun texte législatif n'encadre le mode de désignation des primaires. Cela signifie que durant la période des primaires, les gros candidats occupent l'espace médiatique (presse, radio, tv) jusqu'à saturation puisqu'ils peuvent parler autant qu'ils le veulent sans jamais être limité par un quelconque temps de parole, prenant ainsi une avance considérable sur les autres candidats. Ce stratagème mis en place par les gens au pouvoir (l'alternance droite/gauche) permet à leur candidat d'occuper constamment l'esprit des français et de leur exposer leurs idées pendant des centaines d'heures là où les petits candidats n'auront que quelques heures pour le faire...

Le système des primaires n'est d'ailleurs qu'un autre stratagème injuste de plus vis à vis des petits candidats puisqu'il permet à des gros partis (tous déficitaires de plusieurs millions d'euros) d'engranger une somme d'argent colossale supplémentaire pour les élections présidentielles (9 millions d'euros pour la primaire de droite de novembre 2016), ce que ne peuvent en aucun cas se permettre les petits candidats. En s'acquittant d'un droit de vote de deux euros à chaque tour pour la primaire de la droite  et un euro minimum à gauche, les électeurs aux primaires, qui ont été au nombre de trois millions de votants, ont permis d'élever pour ces deux partis d'élever 12 millions d'euros, une somme colossale que sont loin d'avoir les petits candidats même tous réunis.


La dictature du CSA

En interne, nous pouvons voir que le système de fonctionnement du CSA est opaque. Les sociétés des journalistes de France 2 et France 3 ont même dénoncé en avril 2015 la procédure de désignation par le CSA du prochain président de France Télévision dans une tribune publiée par le Monde dans un texte intitulé "Le règne de l'opacité". Les journalistes ont notamment déploré que le Conseil supérieur de l'audiovisuel avait refusé de révéler le nombre et le nom des candidats retenus pour la présidence du groupe audiovisuel public. Où voit-t-on ce genre de choses? "Alors que les auditions des candidats à la présidence des chaînes parlementaires (LCP et Public-Sénat) sont retransmises en direct, la nomination du patron de France Télévisions, ses 5 chaînes, ses 3 milliards de budget, va se dérouler dans les couloirs feutrés de la Tour Mirabeau", siège du CSA.

Les personnalités qui se présentent pour le poste de Président de France Télévision et que le CSA va choisir ou non n'ont rien d'indépendantes et sont pleinement en conflits d'intérêts majeurs. Inconnues du peuple et non élues par lui, ces personnalités sont également illégitimes pour le poste du dirigeant censé gérer les activités et les programmes de la télévision publique, c'est à dire les chaines de télévisions appartenant aux français! En 2007, la redevance publique payé par chaque citoyen a représenté 74 % des ressources du service public de l'audiovisuel, soit 2 milliards d'euros. L'argent des français fait donc concrètement fonctionner les télévisions publiques, il est donc anormal que les français n'est pas leur mot à dire sur la personne qui va être amener à choisir leur politique télévisuelle.

Pour résumé, il est anormal et antidémocratique que le Président de France Télévision qui gère les activités et les programmes contribuant grandement à forger l'opinion publique des téléspectateurs soit :
- une personne inconnue des citoyens
- une personne de l'oligarchie ayant des intérêts privés et qui est donc en conflits d'intérêts majeur avec la chose publique et l'intérêt général
- une personne qui ne présente pas aux français de programme clair concernant la future gestion politique et culturelle
- une personne non élue des citoyens

Seriez-vous d'accord que le président des jeunes de votre filière universitaire soit une personne que vous n'avez jamais vu et dont vous ne savez rien? Seriez-vous d'accord que le Président de la République soit une personne que vous n'avez jamais vu et que vous n'avez pas choisi? Absolument pas! Pourquoi le tolérons-nous pour le président de France Télévision? Avez-vous déjà vu le directeur d'une école privée pouvoir en même temps être le directeur d'une école publique? Avez-vous déjà à vu un professeur enseigné à la fois dans le privé et le publique? Avez-vous déjà vu une infirmière travailler à la fois dans un hôpital publique et dans un établissement privé? Absolument pas puisque l'interdiction du cumul d'activités (publique/privée) est un grand principe du droit de la fonction publique. Ce principe est contenu dans l'article 25 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires.

Article 25 - Les fonctionnaires consacrent l'intégralité de leur activité professionnelle aux tâches qui leur sont confiées. Ils ne peuvent exercer à titre professionnel une activité privée lucrative de quelque nature que ce soit. Les conditions dans lesquelles il peut être exceptionnellement dérogé à cette interdiction sont fixées par décret en Conseil d'Etat.

Depuis la loi de modernisation de la fonction publique du 02/02/2007, l'interdiction du cumul est toujours en vigueur et demeure malgré certaines dérogations à ce principe désormais précisées. Cette loi stipule que les enseignants ne peuvent toujours pas exercer à la fois dans le privé et le public mais qu'ils ont désormais le droit d'avoir une activité accessoire dite complémentaire. L'article 2 du décret du 2 mai 2007 précise que désormais "tout professeur est autorisé à prodiguer des enseignements ou formations à titre privé". Plus largement encore, l'enseignant peut même enseigner une matière qui ne se présenterait pas nécessairement un lien avec son activité principale. Cette activité complémentaire ne peut avoir lieu que si cette dernière ne porte pas atteinte aux obligations du fonctionnaire. Quelles sont ces obligations?
- Obligation de neutralité
- Respect de la hiérarchie
- Intérêts du service public de l'enseignement

Le simple directeur d'école, les professeurs ou les infirmiers n'ont donc pas le droit d'exercer une fonction à la fois dans le publique et le privé car il y a conflits d'intérêts et ils ne peuvent pas avoir une activité complémentaire s'ils ne respectent pas l'obligation de neutralité ; par contre au sommet du pouvoir, des personnalités ont le droit d'être à la fois PDG d'une entreprise privée ou d'une multinationale et à la fois le directeur de France Télévision, directeur qui choisira tous les programmes télévisés que regarderont tous les français?! Ne voyez-vous pas le conflit d'intérêt et l'absence total de neutralité?! Pourquoi l'un est prohibé et pas l'autre? D'après vous, quel conflit d'intérêt et absence de neutralité est le plus grave? L'homme qui dirige à la fois une entreprise aux intérêts privés et une société publique censée servir le peuple? Ou une infirmière ou un professeur qui travaillerait à la fois dans le privé et le publique pour la même mission? Quel peut être l'intérêt d'un puissant de vouloir obtenir le poste de dirigeant d'une société publique alors qu'il gagne déjà des millions si ce n'est faire coïncider son propre agenda en étant au commande? Le CSA est peut être la société publique la plus importante politiquement, la contrôler permet d'orienter et conditionner l'opinion publique des téléspectateurs, permet d'avantager ou de désavantager tel ou tel homme politique concourant à une élection. Sachant que jusqu'à présent la personne qui passe le plus à la télévision gagne les élections présidentielles, il est logique pour un puissant voulant avoir le plus de cartes en main, de contrôler ce qui se passe au moins sur les télévisions et les radios. Dans la même logique tous les journaux français vendent à perte, pourquoi croyez-vous que les milliardaires achètent ces journaux puisqu'ils y perdent de l'argent. L'objectif d'un chef d'entreprise n'est-il pas de gagner de l'argent? Ils acceptent d'investir dans des entreprises déficitaires pour la simple raison que ces entreprises formatent chaque jour l'opinion des français! Dans quel monde est-il sain d'esprit de cautionner qu'un homme ou une femme d'affaires aux intérêts personnels (contraire aux intérêts du peuple), membre ou possédant d'une ou plusieurs entreprises privées, puisse dans un même temps diriger une société appartenant à l'Etat qui plus est la société qui gère les activités et les programmes de la télévision publique?

L'article du journal la Croix du 21 avril 2015 nous a appris que parmi les 33 candidatures reçus par le CSA pour le poste de président de France Télévision se trouvait notamment Cyrille du Peloux, dirigeant de la multinationale française Veolia, Delphine Ernotte directrice executive de la multinationale française Orange (qui remporta d'ailleurs le poste et qui est toujours directrice de France TV), Robin Leproux qui fut vice-président du directoire du groupe M6 mais aussi administrateur du club de football des Girondins de Bordeaux puis président du pôle radio RTL puis président du club de football du Paris Saint Germain puis directeur général de la régie publicitaire M6 publicité et redevient vice président du directoire ou encore Christophe Beaux, haut fonctionnaire français, président directeur général de la Monnaie de Paris et administrateur de l'agence France Presse (2012 à 2015), du Palais de Tokyo et de l'orchestre de chambre de Paris.

En aout 2005, la directrice de France Télévision Delphine Ernotte, ex PDG d'Orange démontra clairement qu'elle était en conflit d'intérêt puisque contrairement à l'avis du gouvernement, elle affirma être pour une hausse de la publicité en proposant qu'on la remette sur le service publique après 20h (une aubaine pour les annonceurs dont son ex société Orange) et en proposant également une hausse de la redevance tv, puis un élargissement de cette redevance aux smartphones, aux tablettes et aux ordinateurs et même à une fiscalisation de la redevance tv. De part ses positions très claire qui peut oser dire que cette ancienne PDG d'Orange a pour soucis le peuple français et non pas d'intérêts privés?



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