Emmanuel Macron est un Young Leaders


Les soutiens américains de poids à Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle

L'ancien président des Etat-Unis Barak Obama a passé un coup de fil d'encouragement à Emmanuel Macron avant le premier tour de l'élection présidentielle. Après sa victoire au premier tour, Obama apporta cette fois-ci officiellement son soutien à la candidature de Macron. A ma connaissance, je n'ai pas le souvenir que George W. Bush appela deux fois le candidat Jacques Chirac lors des élections de 2002 afin de lui apporter son soutien face à Jean-Marie Le Pen. Le fait qu'Emmanuel Macron soit soutenu par Barack Obama n'a pourtant rien de surprenant, c'est même tout l'inverse en réalité. Emmanuel Macron était avec François Fillon, l'un des deux candidats pro-américain de l'élection présidentielle et Emmanuel Macron, le meilleur des deux. Rappelons que le 9 mars 2017, Michael Bloombergh, ancien maire de New York et huitième fortune mondiale, qui était venu en France en tant qu'envoyé spécial des Nations-Unies pour les Villes et le Climat, a fait un détour par le 15ème arrondissement pour venir saluer et s'entrenir rapidement avec avec le candidat d'En Marche. Des onze candidats on peut voir que l'ancien président des Etats-Unis et l'ancien maire de New York, huitième fortune mondiale en ont soutenu un seul : Emmanuel Macron.

La position d'Emmanuel Macron chouchou des dirigeants américains n'a rien d'étonnant pour la simple et triste raison que sa future politique va clairement favoriser les Etats-Unis. Il est par exemple le seul candidat des onze de la présidentielle à être favorable au Traité Transatlantique, un traité qui quoiqu'en dise les atlantistes ne va pas avantager le gouvernement du Surinam, du Lesotho ou du Bhoutan mais bel et bien le gouvernement et l'économie des Etats-Unis d'Amérique! La politique de Macron va clairement favoriser les Etats-Unis pour la simple et bonne raison qu'il fait parti des Young Leaders » de la French American Foundation (1). Édouard Philippe le Premier ministre choisi par Macron est également un Young Leader.

La French American Foundation et son programme des Young Leaders

Cette fondation date de 1976 et fut officialisée à Washington par le président français Valéry Giscard d'Estaing et le président américain Gerald Ford lors des célébrations du bicentenaire de la Déclaration d'indépendance américaine. Cette structure inconnue du grand public, (soutenue entre autre par la banque Lazard) dirigée par les services d'influences américains, créa en 1981 le programme des "Young Leaders" qui permet officiellement de "développer des liens durables entre des jeunes professionnels français et américains talentueux et pressentis pour occuper des posts clés dans l'un ou l'autre pays. En réalité, le programme des Young Leaders sert à repérer, former et promouvoir des jeunes surdiplomés français prêt à tout pour monter dans l'échelle du pouvoir dans leur propre pays (1). Concernant les personnalités politiques choisies par la fondation, le programme des Young Leaders va promouvoir insidieusement via les médias ces "Young Leaders" choisis afin d'en faire rapidement des hommes et des femmes influents sur l'échiquier politique, voir des futurs dirigeants nationaux, tous dévoués à la politique de Washington et à l'idéologie d'un empire global indépendant des nations. Le programme se déroule pendant cinq jours aux États-Unis et en France, sur deux ans.

Depuis la création du programme en 1981, plus de 400 Français et Américains sont devenus des Young Leaders. Ces jeunes surdiplomés français sont choisis par un très strict comité de sélection composé majoritairement d'anciens "Young Leaders" qui ne retient qu'une dizaine d'admis par an. Depuis 1995, seulement 13 hommes ou femmes politiques ont été admis (élus ou membres de cabinets ministériels), soit moins d'un politique par an en moyenne, le reste des Young Leaders sont des hommes d'affaires, des journalistes, des économistes, des universitaires, des avocats, des militaires ou encore des directeurs d'institution culturelle. Ces heureux "élus" sont bien évidemment choisis parmi l'élite française tout droit sortie des grandes écoles. Seulement 4% des Young Leaders français ne sont pas diplômés de l'ENA ou non titulaire d'au moins un diplôme Bac + 5. 80% des Young Leaders sont parisiens et trois quarts d'entre sont des hommes.

Entre 1997 et 2007, le diplomate américain John Negroponte fut le président de la French American Foundation (2). En 2005 ce même homme fut nommé par George Bush Jr directeur du renseignement national, c'est à dire le coordinateur de l'Intelligence Community, c'est à dire de tous les services de renseignements américains (17 agences au total dont la CIA, la DIA, la NSA, le FBI, la DEA). Negroponte était sous l'autorité et le contrôle direct du président des Etats-Unis. Ne voyez-vous pas le grave problème de conflits d'intérêts et le risque pour l'indépendance nationale de la France que le coordinateur de tous les services de renseignement américain s'avère être le président d'une fondation (soutenue par des banques américaine) qui sélectionne et promeut chaque année des français surdiplomés pour les amener dans les rangs du pouvoir français?

Le bord politique n'importe peu ici. Lorsque François Hollande (lui-même un young leader depuis 1996) est arrivé au pouvoir après Nicolas Sarkozy, les young leaders socialistes qui formèrent le gouvernement ont tout simplement remplacé les young leaders qui étaient à l'UMP (2). Quelques jours après sa démission ultra médiatisée du gouvernement fin août 2016, Emmanuel Macron (Young Leaders, promotion 2012) fut invité à prendre la parole au "Breakfast" de la French-American Foundation.



Retour sur le passé d'Emmanuel Macron

Emmanuel Macron a fait parti dès 2007 du groupe de personnes de la Commission pour la libération de la croissance française que l'on appelle plus communément la Commission Attali (3). Cette commission avait été chargée par le président de la République française Nicolas Sarkozy de rédiger un rapport fournissant des recommandations et des propositions afin de relancer la croissance économique de la France. C'est durant cette commission qu'Emmanuel Macron rencontra l'ancien énarque Serge Weinberg et l'ancien énarque et banquier d'affaires, François Henrot, le bras droit de David de Rothschild à la banque d'affaires Rothschild. François Henrot est non seulement l'homme qui recruta sur recommandation d'Attali et Weinberg, Emmanuel Macron au cabinet d'affaire Rothschild & Cie mais c'est également l'homme qui recruta le futur président français à la French-American Foundation pour en faire un Young Leaders! Françoit Henrot occupe depuis plusieurs années, le poste hautement sensible de président du jury sélectionnant les 13 jeunes décideurs politiques français parmi 150 postulants. La banque Rothschild & Cie est d'ailleurs l'une des organisations engagées financièrement depuis plusieurs années comme "membres actifs" auprès de la French American Foundation. Serge Weinberg, quant à lui, est l'actuel président du groupe pharmaceutique Sanofi depuis 2010. Il a été président du conseil d’administration d’Accor (dont Sarkozy vient de rejoindre le conseil d'Administration), jusqu'à sa démission en 2009. Il a également était administrateur de Schneider Electric, de la Fnac et de Gucci.

La CIA s'est intéressée aux avancées politiques d'Emmanuel Macron dès 2012

Rappelons qu'en 2015, des documents obtenus par WikiLeaks puis publiés en France par Libération et Médiapart ont révélé que la NSA avait de 2006 à mai 2012 espionné Chirac, Sarkozy et Hollande et que ces documents avaient été destinés à la CIA. La NSA précisa suite à ses révélations que ces écoutes n'avait jamais touché les chefs d'Etat directement mais leur entourage (mais bien-sûr), cela n'enlève rien puisqu'Emmanuel Macron était à cette époque dans l'entourage de François Hollande puisqu'il était Secrétaire général adjoint de l'Elysée. Wikileaks dévoila également qu'en 2012, la CIA avait demandé à la NSA de suivre de près la campagne présidentielle française et ses différents protagonistes. WikiLeaks souligna d'ailleurs que Macron, illustre inconnu à l'époque, était cité dans un e-mail d’Hillary Clinton, alors Secrétaire d’État, datant de 2012 et décrit avec beaucoup de précision, mentionnant, notamment, qu’il était “un banquier en fusions et acquisitions” chez Rothschild à Paris, diplômé de l’ENA, ayant travaillé à l’Inspection Générale des finances et pouvant aussi devenir haut fonctionnaire au ministère de l’Économie”. Au moment de la rédaction du mail de la CIA qui a été leaké par WikiLeaks, il fut écrit que Macron était “banquier en fusions acquisitions chez Rothschild à Paris” C’était donc avant les élections présidentielles et législatives. Macron faisait partie à ce moment là du groupe dit de “La Rotonde” chargé d’alimenter le programme économique de Hollande, rassemblant des techniciens et les économistes Elie Cohen, Gilbert Cette et Jean Pisani Ferry ceux là même qui ont préparé le programme économique de Macron en 2017. Hollande n'avait pas parlé de ses choix de postes ministériels en public. Il est classique d’attendre les résultats des législatives pour composer le futur gouvernement. Et au moment de l’envoi de l’e-mail de la CIA à la sous-secrétaire d'Etat Hillary Clinton (elle-même Young Leaders depuis 1984), les élections législatives françaises n'avaient pas encore eu lieu. On voit donc qu'un informateur à renseigner Hillary Clinton en avance, sur une décision que François Hollande allait prendre plus tard de nommer Emmanuel Macron au poste de Ministre de l'Economie. Premièrement comment l'ont-ils su? Deuxièmement comment se fait-il qu'Emmanuel Macron, alors un illustre inconnu du staff de Hollande puisse intéresser à ce point la CIA et Hillary Clinton. (4) La réponse est simple Emmanuel Macron est un Young Leader choisi par l'American French Foundation (tout comme Hillary Clinton, Bill Clinton ou François Hollande) dans le but de devenir un jour un haut dirigeant français voir le président de la République (objectif atteint en l'occurrence). L'agenda de Washington étant encore une fois un président français favorable à leur stratégie.

Quelle est cette stratégie américaine?

Le programme économique d'Emanuel Macron correspond comme par hasard aux grandes orientations de la NED (4). Le National Endowment for Democracy (NED), "Fondation nationale pour la démocratie" en français est une fondation américaine privée à but non lucratif des Etats Unis, fondée en 1983 conjointement par les républicains et les démocrates (cela ne vous dit rien cette alliance gauche-droite?). L'objectif officiel de cette fondation privée est le renforcement et le progrès des institutions démocratiques à travers le monde. Officieusement, cette fondation est un puissant instrument de l'hégémonie américaine qui finance de nombreux think tank de part le monde servant tous l'intérêt des Etats-Unis d'Amérique. Les multinationales comme Chevron, Coca-Cola, Goldman Sachs, Google et Microsoft abondent chaque année le budget de la NED. Petit à petit, cet organisme est venu à se substituer à la CIA qui était auparavant l'institution responsable de la stratégie de développement de l'hégémonie américaine. Parmi les membres de la NED se trouvent des élus du Congrès, des dirigeants de multinationales, des lobbyistes mais également des membres de la CIA. L’action de la NED dans le monde a pour but la promotion de l’alliance droite-gauche dans le domaine de la production des élites « démocratiques ». Tiens, tiens, n'est-ce pas là ce qui est en train de se passer avec le parti En Marche qui a pour but d'abolir les notions de gauche et de droite? Une belle uniformisation de la pensée aux profits des américains! Elle est pas belle la vie? Une des autres missions de la NED est de lutter contre les populismes et les extrêmes. Pour info, le Non des français et des néerlandais à la Constitution Européenne furent considérés par la NED comme un dangereux populisme auquel il fallait remédier. 

En décembre 2005, l’Aspen Institute de Lyon, un think tank néoconservateur américain, a réuni plusieurs think-tanks français et européens, de gauche comme de droite, inquiets des « non » français et néerlandais à la Constitution européenne (4). Ils ont, ensemble, reconnu la nécessité de mettre au point une stratégie commune de communication et d’éducation des cadres pour contrer la vague populiste en Europe. Vous avez bien lu ? Le « NON » à la constitution européenne serait donc le fait d’une vague populiste! Vous avez donc compris que les américains sélectionnent, forment et financent des individus afin de promouvoir une alliance « droite-gauche » contre les « populismes » et les extrêmes pour éviter que leurs desseins ne soient remis en cause par des « manants » qui s’attaqueraient au libéralisme et à la mondialisation de l’économie. 

Voici ci dessous un extrait d'un article de Mediapart (1) que je vous conseille d'aller lire dans son intégralité.

"Il n’échappe à personne que la campagne de Macron est habitée par deux objectifs: tout faire pour créer un pôle social libéral par une l’alliance droite–gauche et rester dans un schéma de la mondialisation de l’Économie. Comme beaucoup, vous croyez que ces idées sortent de la tête de ce brillant énarque? Eh bien vous vous trompez! La stratégie de Macron est dans la droite ligne de celle définit par les États Unis et la CIA dans les années 80 s’agissant de ce que doit être la démocratie et l’économie dans le monde. Des hauts fonctionnaires, des chefs d’entreprise, des banquiers, relais d’influence de la stratégie américaine en France, ont choisi Macron et l’ont façonné pour qu’il entre exactement dans ce schéma. Vous ne le croyez pas? Ce sont des élucubrations, des supputations, des délires ? Lisez bien ce qui est écrit, c’est surprenant!"


La Commission Trilatérale

Le programme d'Emmanuel Macron (qui n'est pas du tout le sien) correspond également en tout point au programme de la Commission Trilatérale dont fait parti Serge Weinberg, souvenez-vous, cet énarque qui rencontra Macron lors de la Commission Attali et qui le recommanda ensuite auprès de l'ancien énarque et banquier d'affaire François Henrot, le bras droit de David de Rothschild à la banque d'affaires Rothschild. 

La Commission Trilatérale est une organisation privée inconnue du grand public qui a été créée en 1973 à l’initiative des principaux dirigeants du groupe Bilderberg et du Council Foreign Relations, parmi lesquels David Rockefeller (aujourd'hui décédé), Henri Kissinger, Zbigniew Brzezinski. Son but est de promouvoir et construire une coopération politique et économique entre l’Europe occidentale, l’Amérique du Nord et l’Asie du Pacifique (trois zones clés du monde, pôles de la Triade) contre notamment la Russie. A eux trois, ces organisations partisanes de la doctrine mondialistes gère l'orchestration de la mondialisation de l'économie. La Trilatérale contrôle d'ailleurs toute l’économie des Etats-Unis, la politique de la Maison Blanche, l’appareil militaire, le pétrole, l’énergie et le lobby des médias. Les membres de cette commission sont les plus grands banquiers et dirigeants du monde des affaires, des médias, des universités, des services publics et des syndicats mais aussi des agents immobiliers, des économistes, des politologues, des avocats, des éditeurs, des dirigeants syndicalistes, des présidents de fondations et des éditorialistes. Parmi les membres les plus influents de la Commission Trilatérale se trouvent Brzezinski, conseiller à la sûreté et principal conseiller en politique extérieure de l'ex président Obama et auparavant des présidents Carter, Nixon et Ford, le président de la Banque Mondiale Robert Zoelick, Henry Kissinger qui fut conseiller à la sécurité nationale sous Nixon et Ford, mais aussi sous George Bush et Bill Clinton (criminel de guerre adulait par François Hollande). Bill Clinton est également membre des Bilderberg comme Colin Powell, Condoleezza Rice ou George Pompidou chez nous qui était comme Emmanuel Macron, banquier chez Rothschild avant de devenir président français et d'être le traitre qui en 1976 interdit à la France d'emprunter son argent à la Banque de France et de n'emprunter qu'à des banques privées. L'origine de la dette française vient de là d'ailleurs (5). La Commission regroupe également l'ex-ministre des Affaires étrangères des Etats-Unis, Robert Mc.Namara, le patron de la Banque Mondiale, le patron de la Chase Manhattan Bank, Exxon, Rockefeller, Rothschild, Royal Dutch, Shell etc...

Propos supplémentaire sur la Trilatérale

Voici une vidéo où l'on voit l'ancien député européen français Philippe de Villiers parlait d'une réunion de la Commission Trilatérale auquel il a assisté malgré lui puisqu'elle fut tenue au sein même du Parlement Européen le 17 mars 2007. Il parle également du groupe Bilderberg et cite François Fillon qui lui à dire que ces derniers n'avaient pas besoin de comploter puisqu'ils avaient le pouvoir et qu'ils nous gouvernent.


Les médias mainstream français n'ont jamais parlé des véritables puissances et groupes d'influences et qui en réalité gouvernement le monde pour la simple et bonne raison qu'ils perdraient immédiatement leur place s'ils le faisaient et les français ne voteraient jamais sciemment pour élire des gens aux intérêts troubles issus justement de ces cercles d'influence. Voyez la réaction lamentable et risible de ce "journaliste" aux ordres, tel un bon chien de garde du système, qui ose prétendre ignorer le Groupe Bilderberg, en faisant mine de le découvrir pour la première fois en écorchant volontairement son nom.


Bon nombres de Young Leaders sont d'ailleurs des journalistes, des directeurs ou actionnaires des principales rédactions journalistes françaises (Laurent Joffrin, Matthieu Pigasse, Denis Olivennes, Emmanuel Chain..)

Promotion "Young Leaders" de 1981 :

Alain Juppé : ancien énarque, il fut favoris du système en vue de l'élection présidentielle de 2017, ministre du Budget de 1986 à 1988, ministre des Affaires étrangères de 1993 à 1995. Premier ministre en 1995 durant le début du septennat de Jacques Chirac, en 1995. Son passage à Matignon est marqué par des grèves d'ampleur contre son plan sur les retraites et la Sécurité sociale, auquel il doit en partie renoncer. Devenu très impopulaire auprès des français, il quitte la tête du gouvernement après la défaite de la droite aux élections législatives de 1997. Un mois ministre de l'Écologie en 2007 sous Nicolas Sarkozy, il démissionne du gouvernement, ayant été battu aux élections législatives. Ministre de la Défense de 2010 à 2011. Ministre des Affaires étrangères de 2011 à 2012.  Maire de Bordeaux de 1995 à 2004 puis de 2006 jusqu'à nos jours actuels.

Promotion "Young Leaders" de 1983 :

Coté français :

Jérôme Clément : ancien directeur du Centre national de la cinématographie, fondateur d'Arte.

Jean-Marie Colombani : fondateur de Slate et ancien directeur du Monde

Jean-Noël Jeanneney : président de la Bibliothèque nationale de France

Christine Ockrent, fille du diplomate belge Roger Ockren et femme de Bernard Kouchner : journaliste, ancienne dirigeante de l'Express, ancienne dirigeante de France 24. Elle fut la deuxième femme à présenter le Journal de 20 heures en France.

Jacques Toubon : diplomé de l'Institut d'études politiques de Lyon puis diplomé de l'ENA en 1965 (promotion Stendhal), ancien député de Paris, maire du 13e arrondissement de 1983 à 2001, ministre de 1993 à 1997 et député européen de 2004 à 2009

Coté américain : 

Hillary Clinton

Promotion "Young Leaders" de 1984

Coté français : 
Pierre Richard : haut fonctionnaire (Ecole polytechnique, promotion X 1961) et banquier, fondateur et président de Dexia de 1987 à 2008, banque de financement des collectivité locales et services publics.

Coté américain : 
Bill Clinton

Promotion "Young Leaders" de 1994

Henri de Castries : Homme d'affaire français issu de l'ancienne noblesse française, PDG du groupe d'assurance Axa de 2000 à 2016. Diplômé de HEC en 1976 et de l'ENA en 1980 (promotion voltaire François Hollande, Ségolène Royal, Michel Sapin, Renaud Donnedieu de Vabres, Dominique de Villepin). Président du comité de direction du groupe Bilderberg en 2011. Administrateur de Nestlé (Suisse), administrateur de HSBC (Royaume-Uni), ancien administrateur du Musée du Louvre.

Laurent Joffrin : Directeur de la rédaction du Nouvel Observateur de mars 2011 à mars 2014 et désormais directeur de la rédaction et de la publication de Libération. Ancien diplômé de l’institut d’études politiques de Paris, fils de Jean-Pierre Mochard, homme d'affaire et gestionnaire de fortune, ami proche de Jean-Marie le Pen et qui a d'ailleurs longtemps contribué au financement du Front national.

Jean-Louis Gergorin : Polytechnicien (1966), énarque (Promotion Charles de Gaulle de 1972 en même temps que Alain Juppé ou Dominique Perben) , ancien diplomate et homme d'affaire français, ancien directeur de la coordination stratégique du groupe EADS, condamné dans l'affaire Clearstream 2. Membre de la RAND Corporation (Santa Monica en Californie) proche des conservateurs américains et du complexe militaro-industriel américain

Eric Raoult : Ancien député et ancien maire UMP du Raincy, ministre chargé de l'Intégration et de la lutte contre l'exclusion puis ministre délégué à la Ville et à l'Intégration

Promotion "Young Leaders" de 1996

François Hollande : actuel président de la République

Anne Lauvergeon : ancienne PDG d'Areva et actuellement au conseil d'administration d'EADS diplômé d'une agrégation de sciences physiques de l’École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres, obtient l’agrégation de sciences physiques puis ingénieur du corps des mines. Chargée de mission en 1990 pour l’économie internationale et le commerce extérieur à la Présidence de la République, auprès de François Mitterrand. Puis secrétaire général adjointe à la présidence puis secrétaire général de la présidence. C'est à dire la représentante personnelle,chargée notamment de préparer le sommets internationaux comme le G7 Le magazine Time la classe alors parmi les cent personnes les plus influentes dans le monde. Elle devient associée-gérante de la banque franco-américaine Lazard Frères en 1995. En juillet 2011, sur proposition du baron Édouard de Rothschild, alors actionnaire du quotidien, elle est nommée présidente du conseil de surveillance du journal Libération. Elle est également nommée en 2011 présidente du fonds « Agir pour l'insertion dans l'industrie » créé par l'UIMM Enfin en avril 2013, Anne Lauvergeon est nommée par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, présidente d'une « commission sur l'innovation », composée de scientifiques, d'économistes et d'entrepreneurs, chargée de « préparer » le pays, « sur les plans technologique et industriel, aux nouveaux besoins qui naîtront dans les vingt prochaines années ».

Pierre Moscovici : actuel commissaire européen aux Affaires économiques et financières, à la Fiscalité et à l'Union douanière au sein de la commission Juncker. Membre du PS, ancien député du Doux, ancien député européen (1994 à 1997 puis 2004 à 2007), ancien vice-président du Parlement européen. Ancien ministre chargé des affaires européennes entre 97 et 207

Denis Olivennes : diplômé de l'Ecole normal supérieure de Saint Cloud, de l'IEP de Paris et de l'ENA (promotion Michel de Montaigne) : directeur de Lagardère Active qui regroupe Europe 1, Virgin Radio, RFM mais aussi Elle, Paris Match, Télé 7 Jours, Be, Première, Psychologies magazine, MCM, Gulli, Canal J, Virgin TV, RFM TV... 

Pierre Mariani  : Diplômé de HEC puis de l'ENA (1982), ancien inspecteur des finances puis directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au Ministère du Budget de 1993 à 1995. Ancien dirigeant de la Société français d'investissement immobiliers et de gestion de 1995 à 1997. Ancien responsable des services financiers et de de la banque de détail à l'international chez BNP Paribas. Administrateur délégué et président du comité de direction de Dexia de 2008 à 2012 où il augmenta son salaire fixe de 30% par rapport à son prédécesseur. Le conseil d’administration de Dexia a accepté «à l’unanimité» le 13 novembre 2008 de porter à un million d’euros le salaire annuel du directeur général et de fixer à 2,25 millions d’euros son bonus maximum. Pierre Richard touche aujourd'hui une retraite chapeau de 583 000 euros par an. Son contrat prévoit le versement d'une rente annuelle pendant 20 ans, revalorisée chaque année, correspondant à 75% de son salaire de référence lors de ses deux dernières-nées dans le groupe.

Promotion "Young Leaders" de 1998

Bruno Le Roux : actuel député socialiste depuis fin 2016, déjà député socialiste de 97 à 2017, président du groupe socialiste, écologiste et républicain à l'Assemblée National de 2012 à 2016, ancien ministre de l'intérieur éclair de décembre 2016 à mars 2017. Il démissionna  apres que la presse révéla les emplois fictifs de ses deux filles mineurs en tant qu'attachés parlementaires.

Sylvie Kauffman : journaliste au Monde, femme de Pierre Buhlr. Diplomée de HEC Paris, de l'Institut d'études politiques de Paris et de l'ENA (1982)

Aquilino Morelle : ancien conseiller politique au cabinet du président de la République François Hollande

Marisol Touraine : Ministre des Affaires sociales et de la Santé

Promotion "Young Leaders" de 1999

Nicolas Gaume : PDG de Mimesis Republic et président du Syndicat national du jeu vidéo)

Emmanuel Chain : journaliste, producteur, ancien animateur de l'émission Economique Capital de 1988 à 2003 (promotion "Young Leaders 1999)

Promotion "Young Leaders" de 2000

Arnaud Montebourg : ancien ministre de l'Economie
Annick Cojean : journaliste au journal le Monde

Pascal Riché : journaliste français de la rédaction de L'Obs, cofondateur de Rue89.

Promotion "Young Leaders" de 2001

Nicolas Dupont-Aignan : ancien énarque, Actuel Président de Debout la France (voir ici)

Promotion "Young Leaders" de 2002

Valérie Pécresse : actuelle présidente du conseil régional d'Ile de France.  Conseillère d'Etat de 1992 à 2015. Conseille de Jacques Chirac pendant 6 ans Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche de 2007 à 2011 puis Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'Etat. Porte parole du gouvernement de 2011 à 2012.

Promotion "Young Leaders" de 2005

Nathalie Kosciusko-Morizet : ancienne ministre de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement

Yves de Kerdrel  : journaliste économique et politique, directeur de la rédaction de Valeurs actuelles

Matthieu Pigasse : ancien de Science Po et de l'ENA, il est actuellement le directeur général délégué et responsable mondial des fusions-acquisitions de la banque Lazard. Propriétaire des Inrockuptibles, Radio Nova et Actionnaire du Monde et du Huffington Post .

Promotion "Young Leaders" de 2006

Najat Vallaud-Belkacem : ministre de l'éducation nationale sous François Hollande (après le départ de Benoît Hamon)

Laurent Wauquiez : actuellement député, président du Conseil régional d'Auvergne Rhône-Alpes et vice-président des Républicains depuis 2015. Ancien secrétaire d'État auprès du Premier ministre et porte-parole du gouvernement après les élections législatives de 2007. Ancien secrétaire d'État chargé de l'Emploi après les élections municipales de 2008, à la suite desquelles il est élu maire du Puy-en-Velay. En 2010, il devient ministre chargé des Affaires européennes, avant d'être nommé ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en 2011. Député de la Haute-Loire depuis 2012 et secrétaire général de l'UMP de 2014 à 2015.

Promotion "Young Leaders" de 2007

Frédéric Lemoine : directeur du groupe Wendel (société d'investissement européenne) et à ce titre premier actionnaire  de Saint-Gobain, leader mondial des matériaux de construction

Promotion "Young Leaders" de 2009

Pierre Kosciusko Morizet : PDG de PriceMinister

Promotion "Young Leaders" de 2010

Laurent Vigier : PDG de la branche internationale de la Caisse des dépôts et consignations

Pierre Kosciusko-Morizet (2009, PDG de PriceMinister)

Promotion "Young Leaders" de 2011

Édouard Philippe : ancien énarque, Maire les Républicains du Havre, qui indiqua même avoir pensé se présenter à l'American French Foundation plusieurs années avant que la fondation vienne le démarcher (6). Une fois devenu membre des "Young Leaders" Édouard Philippe parraina à l'époque député PS Matthias Fekl (promotion Young Leaders 2013), qui fut ensuite secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur sous François Hollande. Matthias Fekl fut d'ailleurs le seul membre des Young Leaders (avec Nicolas Dupont-Aignan qui demanda à ce que son nom n'apparaisse plus sur le site de la fondation) a interrompre sa participation au programme des Young Leaders afin d'éviter une situation réelle ou supposée de conflit d'intérêt. Fekl à l'époque secrétaire d'Etat chargé du commerce extérieur aurait été soucieux d'assurer une distance de sécurité durant les négociations entre l'Europe et les Etats Unis sur le traité transatlantique. Visiblement cette situation de conflit d'intérêt évoqué par Matthias Fekl n'a jamais eu l'air de dérangé Alain Juppé, François Hollande, Pierre Moscovici, Emmanuel Macron, Arnaurd Montebourg, Fleur Pellerin, Nathalie Kosioscu Moriset, Valérie Pécresse, Najat Vallaud-Belkacem, Laurent Wauquiez, Marisol Touraine, Bruno Le Roux.

Proche d'Alain Juppé, Edouard Phillipe était d'ailleurs le reponsable de la campagne digitale de Juppé lors des primaires de 2017. En 2015 Alain Juppé convia Edouard Phillipe à la réunion annuelle du groupe Bilderberg, la célèbre réunion des véritables maîtres du monde. En 2016, le maire du Havre pris part au sommet des puissants pendant trois jours de réunion à huis clos, au coté d'une centaine de personnalités et d'experts dont le PDG d’AXA et membre des Young Leaders Henri de Castries, Henry Kissinger, l'un des trois fondateurs de la Trilatérale.

Promotion "Young Leaders" de 2012

Emmanuel Macron : futur président de la République
Diplômé de l'ENA en 2004, il devient inspecteur des finances avant de commencer en 2008 une carrière de banquier d'affaires chez Rothschild & Cie. Secrétaire général adjoint au cabinet du président de la République française auprès de François Hollande en 2012 puis ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique de 2014 à 2016 dans le gouvernement Manuel Valls II.

Fleur Pellerin :  Diplômée de l'Ecole supérieur des sciences économiques et commerciales (ESSEC), de l'Institut d'études politiques de Paris puis de l'ENA. Conseillère référendaire de la Cour des comptes de 2003 à 2016. Ministre Déléguée aux PME, à l'Innovation et à l'Economie numérique de 2012 à 2014. Secrétaire d'État chargée du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger 9 avril 2014 – 25 août 2014. Ministre de la Culture et de la Communication de 2014 à 2016. A l'été 2016 Fleur Pellerin quitte la haute fonction publique pour le privé en créeant un fonds d'investissement, Korelya Capital, destiné à accompagner les investissements coréens en France dans le domaine des nouvelles technologies et à financer les start-ups françaises en leur donnant accès aux marchés asiatiques

Stéphane Israël : directeur de cabinet d'Arnaud Montebourg puis PDG d'Arianespace.



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